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     Tribune  publiée  sur  Médiapart

 

   Par Les invités de Mediapart

 

   Edition :  Les invités de Mediapart

 

 

  Le député européen Jean-Luc Bennahmias (Modem) s’inquiète des dernières informations concernant les gaz de schiste en France, et porte la question au niveau européen.

 

 

  Début février, l’Union européenne avait rendez-vous avec sa politique énergétique. Alors que les prix du pétrole s’envolent, que plusieurs pays européens, dont la France, reviennent sur leurs engagements sur les énergies renouvelables, ce devait être une occasion de reformuler un pacte énergétique et le rendez-vous d’une orientation, celle du Plan Climat -Energie de 2008.

 

 

 Il n’en a rien été. Le débat sur le pacte dit de compétitivité dont on sera amené à reparler est venu combler l’absence flagrante de vision européenne sur les enjeux énergétiques. Pis encore, l’apriori incroyablement favorable sur la nouvelle lubie des Gaz de schiste que convoite une poignée d’industriels en dépit des retours d’expériences des canadiens et des américains pour le moins problématiques, nous amène à nous interroger sévèrement sur la cohérence européenne en ce domaine.

 

 

Décidemment, on a vraiment du mal à tirer les leçons de l’histoire énergétique du XXe siècle. Qu’avons-nous retenu des destructions des paysages, de la pollution et du gaspillage de l’eau ? Dans l’ensemble des régions de France concernées, des collectifs citoyens soutenus par différents partis politiques se mettent actuellement en place. C’est positif.

 

 

Certes, la ministre de l’environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet a bien tenté de rassurer. Mais lorsque l’on découvre que les permis de recherche avaient été délivrés dans une totale opacité par Jean-Louis Borloo, lorsque que l’on écoute les derniers propos de M. Besson responsable du portefeuille central de l’énergie, il est plus qu’indispensable de rester sur le qui-vive.

 

 

Action locale donc, et action européenne. Puisque la France n’est pas la seule à être concernée. En Pologne, au Royaume-Uni, en Allemagne, notamment, les inquiétudes sont les mêmes. D’où le sens de ma question écrite du Mercredi 2 février adressée à la Commission européenne.

 

Un diagnostique européen sur les conséquences sur la qualité de l’air comme de l’eau serait une première base.

 

Enfin, la Commission européenne serait bien inspirée de contribuer à la réorientation des choix énergétiques des Etats membres vers plus de cohérence et de sobriété. Réponse attendue au plus tard pour le 3 Mars, arguments précis bienvenus !

 

 

 

 

Tag(s) : #Environnement
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